• Aragon de Philippe Forest (compte-rendu par Reynald Lahanque)

    Reynald Lahanque

    Membre de l'association ERITA (http://www.louisaragon-elsatriolet.org/) nous autorise à reprendre ici son compte-rendu de lecture.

     

    Compte rendu de lecture : Philippe Forest, Aragon (Gallimard, coll. « Biographies », septembre 2015, 891 p.)

     

    L’ouvrage se compose de quinze parties, correspondant à quinze séquences temporelles, et de soixante-trois chapitres (numérotés en continu), auxquels s’ajoute un « Épilogue », tandis que le chapitre 1, « Naissances d’Aragon », se confond avec le « Prologue ». Le mouvement d’ensemble est, comme il se doit, chronologique, mais à la faveur de la thématisation des chapitres, et par souci de clarté, l’auteur s’autorise quelques libertés : ainsi, la question si attendue des amours de l’auteur n’est abordée qu’à partir du chapitre 19 (p. 224). Le corps du texte est suivi de 37 pages de notes (regroupées selon les quinze parties) et d’un index des noms. L’ouvrage comporte aussi un cahier central d’illustrations (14 pages).

    Après la biographie d’Aragon par Pierre Daix qui, à la faveur de ses trois éditions successives (1975, 1994, 2004), a longtemps nourri les travaux des chercheurs, après celle plus récente de Pierre Juquin (2012-2013), qui a livré nombre de documents et de faits nouveaux, la publication de l’ouvrage de Philippe Forest est une relative surprise : quoi de neuf qui puisse justifier pareille entreprise, quelles révélations, quelles archives oubliées ? Pour le dire d’un mot, ce n’est pas sur ce terrain que se situe l’intérêt de ce volumineux ouvrage : sa nouveauté tient à ce qu’il est à la fois une biographie et un essai. Une biographie très informée, qui recueille une grande part des faits attestés et qui ne se dérobe pas à la nécessité de les enchaîner dans un récit, mais aussi un essai qui problématise de page en page le statut même du genre biographique. Une biographie critique, en somme, attentive à ne pas confondre les données et les légendes, à ne pas sous-estimer les ignorances qui demeurent, et à ne céder jamais aux facilités du jugement rétrospectif. Hypothèses, incertitudes, remises en question de ce qui semblait acquis jalonnent la reconstitution. Reprendre et compléter les travaux antérieurs en leur ajoutant cette dimension réflexive justifie donc l’entreprise. Ce qui ne signifie pas que cette nouvelle biographie prétende apporter une lumière définitive : son auteur est animé, au contraire, de la conviction que, de toute façon « le moment du dernier mot est loin encore d’être arrivé » (p. 14) ; il se dit même certain qu’ « existent encore des gisements inaperçus d’archives qui, spontanément ou parce qu’ils se trouveront sondés par tel ou tel qui en aura eu l’idée, livreront des révélations qui, tôt ou tard, exigeront qu’une autre biographie soit écrite » (p. 794).

    Cette biographie circonspecte, l’on peut aussi la qualifier de littéraire, à un double titre : d’une part, en revenant sur l’aventure d’une vie d’homme profondément impliqué dans le siècle, elle entend pourtant privilégier l’écrivain et ses œuvres ; d’autre part, elle est le fait d’un universitaire qui est aussi un essayiste et un romancier. Et un romancier qui fait sienne la leçon même d’Aragon : que se souvenir c’est imaginer, que raconter c’est inventer, et qu’aussi véridique qu’il se veuille le récit biographique n’échappe ni à l’arbitraire ni au désarroi. Car « l’historien et l’écrivain, le biographe et le romancier se situent pareillement devant la réalité comme devant une énigme dont il leur faut respecter la part d’inintelligible, d’insensé qu’elle recèle afin d’en restituer la vérité » (p. 16). « Mentir-vrai », « roman inachevé », c’est aussi le lot du biographe. Et sa tâche est ici d’autant plus ardue que la vie qu’il s’agit d’à nouveau écrire, Aragon l’a lui-même abondamment racontée, multipliant les images et les mirages, les semblances tremblées, les miroirs traversés et les angles morts. P. Forest en a averti d’emblée son lecteur, mais il tient à le répéter : « Il ne faut jamais oublier de quelle formidable falsification relève l’entreprise biographique qui, tournant la vie en récit, vient forcément conférer au moins un semblant de signification sensée à ce qui s’en trouvait peut-être totalement dépourvu. Si bien que la seule manière de n’être pas complètement infidèle à ce que fut la vérité vécue d’une existence consiste à rappeler continuellement quel arbitraire il y a dans le choix que l’on fait de raconter celle-ci ainsi plutôt qu’autrement » (p. 265).

    Ce qui ne contribue pas moins à la nouveauté de l’entreprise, c’est que l’auteur, né en 1962, n’a pas connu Aragon de son vivant, et plus encore, qu’il n’a rien partagé de son engagement politique. Il n’a connu ni les enthousiasmes ni les désillusions de ceux qui ont profondément, et « désespérément » cru à l’avenir communiste. Ce qu’il y perd en familiarité, en empathie peut-être, il le gagne en prise de distance, en liberté de jugement : les enjeux de son travail ne doivent rien au souci de révision politique ni aux pudeurs de l’attachement mémoriel. Ainsi, s’agissant des prises de position publique du militant au moment de la guerre froide, par exemple, ou de ses silences, Forest ne craint pas d’appeler un chat un chat : thorézien fidèle, Aragon ne pouvait que se comporter alors en bon stalinien, et en bon jdanovien, les documents en font foi. Il s’est donc fait un devoir d’être « l’un des porte-parole les plus prestigieux et les plus dogmatiques d’un sinistre stalinisme à la française » (p. 555). Ou encore, en ces années du second après-guerre : « Aragon règne, si l’on veut. Mais la royauté symbolique dont il jouit en apparence se paie aussi, s’il faut le dire un peu brutalement, de sa soumission à la condition plutôt servile que son parti lui impose » (p. 566). Certes, sur l’instant, les choses que nous vivons sont comme enveloppées de « brouillard », selon l’image proposée par Kundera que Forest mentionne à nouveau (il l’avait invoquée au seuil de son livre), image qui invite le biographe à la prudence, tant il est facile de projeter sur le passé une lumière qui n’est venue qu’après coup. Pour autant, l’aveuglement est chose retorse, à la fois subie et volontaire, et qui se dit victime (aux « yeux crevés ») en vient à s’éprouver bourreau (conscient d’avoir « crevé bien des yeux », comme Théâtre/Roman le suggère avec force). « Ignorer » c’est ne pas savoir, mais aussi ne pas vouloir savoir. « On veut en général que le stalinisme d’Aragon s’explique soit par un calcul cynique, soit par une foi sincère. Mais l’un n’empêche pas l’autre et les deux motivations peuvent se confondre au point de ne pouvoir plus être distinguées […] La foi vient à qui s’agenouille » (p. 570).

     

    Dire tout cela sans détours, ce n’est nullement réduire le militantisme d’Aragon à on ne sait quelle aberration : c’est chercher à mieux cerner les contradictions d’un engagement, les affres d’une fidélité, et, dans le contexte d’ensemble du livre, c’est prolonger la méditation sur la complexité d’une vie, sur l’énigme d’une « aventure » qui aura de bout en bout touché au « vertige ». Ce sont là pour P. Forest deux termes-clés : il se sert comme d’un fil conducteur de la formule par laquelle Aragon et Breton se promettaient de devenir les « aventuriers d’une aventure qu’on ne comprend pas », et il voit dans le vertige, terme cher à Aragon lui-même, « l’expérience essentielle » (raison pour laquelle il a publié sous ce titre un recueil d’articles). « Le vertige : c'est-à-dire cet appel que le vide adresse à l’individu, qui l’attire et le repousse, suscite à la fois le plaisir et l’effroi, vide dans lequel on se précipite comme on se jette dans l’inconnu, afin de s’étourdir, de se perdre, prenant le pari que l’épreuve de la vérité est à ce prix » (p. 365). C’est sous ce signe qu’Aragon plaça et l’expérience surréaliste et ce qu’il appela « le vertige soviétique ». Il aura plusieurs fois joué sa vie à quitte ou double, en sachant très grand le risque de perdre, et, perdant, d’y gagner de pouvoir renaître. Multiples furent « les naissances d’Aragon », et multiples les aventures, le biographe confessant qu’au terme de son travail elles lui demeurent en partie mystérieuses.

     

    A certains égards, en effet, on peut dire de P. Forest qu’il aura paradoxalement rendu moins certains bien des épisodes de la vie d’Aragon, puisque le geste de rapporter les faits attestés se double le plus souvent d’un geste critique. Cela vaut, par exemple, pour ce qu’on croit savoir des années d’enfance (et de ce qu’on continue d’en ignorer), des explications trop systématiques par la naissance illégitime, des amitiés conflictuelles et des légendes amoureuses, de l’importance conférée aux ruptures ou, au contraire, à la continuité d’un itinéraire ; cela vaut aussi, autres exemples, pour la complexité des stratégies littéraires (d’Aragon surréaliste ou d’Aragon communiste), pour les questions que posent « la poésie patriotique » (p. 480) et la responsabilité de l’écrivain « en temps de détresse » (p. 524), ou encore pour la parole des témoins, chacun se forgeant son Aragon, le voyant « au miroir de son histoire personnelle » (p. 647), mais aussi en fonction de l’image même qu’Aragon cherchait à produire sur tel ou tel d’entre eux… Page après page, l’originalité de cette biographie est bien d’opérer une réappropriation des données existantes, étant entendu que cette réflexion critique elle-même pouvait être déjà présente dans les sources utilisées. C’est ce qui amène à poser la question de l’usage qui est fait de ces sources, sur ce double plan, factuel et critique.

     

    Au seuil de son livre, l’auteur mentionne bien sûr ses prédécesseurs, P. Daix et P. Juquin, mais aussi ceux, innombrables, qui ont écrit sur Aragon, des témoins, des amis, des interlocuteurs choisis, ou encore « des spécialistes (Suzanne Ravis ou Lionel Follet, Daniel Bougnoux et Olivier Barbarant) » (p. 14). En fin d’ouvrage, dans l’avertissement qui précède les notes (p. 835-836), il mentionne les revues et les sites qui se consacrent à Aragon (et Elsa Triolet), et c’est dans les notes elles-mêmes que sont fournies les références d’ouvrages ou d’études publiés par les chercheurs. Dans l’avant-dernier chapitre, il évoque « l’énorme travail accompli par les chercheurs et les critiques » depuis la première édition de la biographie de P. Daix, quarante années pendant lesquelles a été mise au jour « une monumentale somme d’informations autrefois ignorées » : il a donc tenté de prendre en compte « tout ce que la recherche consacrée à Aragon, toujours active et en cours, a produit jusqu’à ces derniers mois » (p. 793). Les notes placées en fin d’ouvrage ont surtout pour fonction de fournir les références des travaux utilisés. Elles n’en proposent pas de discussion, pas plus que l’ouvrage lui-même ne le fait (ce qui était déjà le cas avec la biographie de P. Juquin), ni ne procède par citations tirées de ces travaux. Pour les chercheurs spécialistes d’Aragon, il peut y avoir là des motifs d’insatisfaction : certains s’étonneront de n’être pas mentionnés, et ceux qui le sont de n’être pas explicitement cités, alors même que le propos de l’auteur leur semblera se tenir au plus près de ce qu’ils ont eux-mêmes avancé ; d’autres s’étonneront que soient ignorés les apports ou les nuances d’analyse qu’ils estiment avoir procurés. Beaucoup regretteront que le jeu du débat académique ne soit pas ici de mise.

     

    L’éventuel malentendu peut se dissiper aisément. Il tient à ce que cet ouvrage très savant, qui fait son profit de la masse considérable des analyses et des trouvailles des chercheurs, n’est pas dans son principe un ouvrage de type universitaire, en ce qu’il vise non le public des seuls spécialistes, mais un public élargi. Il répond à une commande passée par l’éditeur, et on imagine que l’objectif était de livrer au lecteur peu ou non informé une bonne synthèse des connaissances acquises, sans lui infliger une masse d’informations indigeste ni le compte rendu des discussions, des divergences, et parfois des polémiques, qui agitent le monde de la recherche. Et cette commande a été passée à un spécialiste reconnu (grâce à ses articles et ses contributions à l’édition de la Pléiade), un chercheur qui avait pour lui d’être aussi un essayiste et un romancier de valeur. Il me semble donc qu’il faut accepter pour ce qu’il est le contrat de lecture implicite qui régit cet ouvrage, et se féliciter de ce qu’il ait chance de toucher un public plus large que celui des fins connaisseurs et des purs spécialistes. En l’état, il constitue une synthèse à la fois sélective et très riche, dénuée de parti pris (autant que faire se peut), sans pour autant viser à de fades consensus. Qu’il ait fallu à l’auteur « procéder à des choix, passer délibérément sous silence des centaines d’informations », cela se comprend facilement, et l’on admettra avec lui qu’ « une biographie qui reprendrait la totalité du savoir accumulé sur l’auteur – et qui, du même coup, tournant à la pure compilation chronologique de données, cesserait d’en être une – compterait sans doute une bonne dizaine de tomes et finirait par rivaliser en volume avec l’œuvre d’Aragon elle-même » (p. 793-794).

     

    Ajoutons que l’ouvrage se recommande également par ses grandes qualités sur le plan de l’expression et de la composition ; l’organisation du propos, sa clarté, son élégance, devraient faciliter l’accès des lecteurs au foisonnement des faits rapportés, mais aussi susciter son intérêt pour le questionnement personnel et la méditation littéraire qui parcourent le récit biographique, et qui en font, on l’a suggéré, l’originalité.

     

    Ce qui précède ne signifie pas que le livre, sur le plan purement factuel, se contente de recopier des choses déjà dites. Ainsi, Forest ajoute aux archives précédemment dépouillées celles de la préfecture de police de Paris et les fonds des Renseignement généraux, ce qui le conduit, par exemple, à balayer la légende d’une Elsa Triolet espionne soviétique, ou à préciser la manière dont le militant Aragon était fiché. Ce sont aussi ses travaux antérieurs sur les avant-gardes, sur la revue Tel Quel et sur Philippe Sollers, qui lui permettent de jeter un regard neuf et plus aigu sur l’aventure surréaliste ou sur le rapport d’Aragon aux acteurs du renouvellement artistique et théorique des années soixante. De même, il accorde une attention beaucoup plus forte aux dernières années que ne l’avaient fait ses devanciers, en proposant la première synthèse des témoignages et de l’abondante littérature dont on dispose désormais. Parfois, c’est sa connaissance personnelle du milieu littéraire, semble-t-il, qui l’autorise à prendre quelque distance, et à décrire, par exemple, pour ce qu’elle est la tentation paranoïaque qui caractérise « la psychologie coutumière des écrivains qui, quelle que soit la reconnaissance dont ils jouissent, ont toujours le sentiment de n’être pas appréciés à leur juste valeur »… Mais l’auteur de préciser aussitôt, à propos de la situation du couple à la Libération (« les pestiférés les plus fêtés de France », selon Elsa Triolet) : « D’ailleurs, même les paranoïaques ont réellement des ennemis. Ce qui est en effet le cas d’Aragon et Elsa » (p. 540).

     

    Comme les chercheurs sont aussi des lecteurs (presque) comme les autres, sensibles au simple plaisir du texte, ou délibérément subjectifs, ils pourront à loisir discuter des préférences affichées par P. Forest. Ainsi, tout en comprenant qu’Aurélien soit le plus prisé des romans d’Aragon, il émet des réserves sur son « sentimentalisme », une « qualité hautement aragonienne mais qui dans son œuvre prend des formes très diverses » (p. 535), et donc d’inégale valeur. Aux conventions qui régissent les romans du Monde réel, il préfère les innovations des derniers romans, « une sorte de trilogie », qui lui semble constituer peut-être « le sommet de son œuvre littéraire » (p. 732) ; et à propos de Théâtre/Roman, qui « divise encore aujourd'hui les admirateurs d’Aragon », il ne craint pas de déclarer : « Certains le considèrent comme un livre manqué quand d’autres – j’en suis ! – le tiennent pour le sommet de l’œuvre romanesque de son auteur » (p. 786). Sur le plan poétique, il ne fait pas mystère non plus de ses préférences : plus que la poésie des premières années, minimale, négative, antipoétique – si Aragon « fut un immense écrivain au temps du surréalisme, il le dut essentiellement à sa prose » (p. 641) –, plus que les poèmes des années de guerre, qu’il lui semble difficile d’apprécier « pour autre chose que pour la cause qu’ils défendent » (idem), ce sont les livres qui attestent du renouveau amorcé dans les années cinquante qui ont ses faveurs, « Les Poètes et Le Fou d’Elsa par lesquels, avec et après Le Roman inachevé, l’écrivain signe ce qui est certainement la part la plus précieuse de son œuvre en vers » (p. 689). Et si le livre précédent, Les Yeux et la mémoire, est souvent tenu pour « ce que la poésie politique a pu produire de pire » (p. 641), il préfère y voir le moment où, malgré tout, naît « la grande poésie » qui allait bientôt s’épanouir, une poésie du « vertige », Aragon plongeant « son regard dans le vide d’où il est venu et à l’intérieur duquel sa vie menace de verser », en conséquence de quoi « vole en éclats la rhétorique un peu convenue à laquelle l’écrivain s’était jusque-là confié » (p. 643).

     

    Qu’il s’agisse de poésie ou de roman, les préférences de l’auteur vont donc clairement aux œuvres qui, faisant retour sur les déchirements vécus, ceux de l’amour comme de la politique, ont poussé le plus loin l’effort de réflexion sur soi, l’exploration d’une identité menacée, et ont ainsi relevé le défi de dessiner « un autoportrait impossible » : « Dans le miroir brisé où l’écrivain se regarde, il finit par ne plus rien voir hormis la brisure même du miroir : une déchirure qui réfléchit celle de sa vie et qui ouvre à l’intérieur du monde ce précipice vrai dont la littérature exprime le vertige, duquel tout procède et où tout, nous dit le romancier, finit par se perdre » (p. 735). C’est bien une conception de la littérature, l’idée qu’on se fait de sa nécessité, qui sous-tend ici le jugement. Il est frappant de constater qu’à propos des mêmes œuvres, Le Roman inachevé, La Mise à mort ou Théâtre/Roman par exemple, là où Pierre Juquin entendait conclure à une sorte d’optimisme malgré tout, Philippe Forest privilégie l’accent mis sur « la perpétuelle tragédie », la déroute des croyances, l’aveu d’une vie gâchée, la perte à jamais inconsolable. Car « seule l’expression du désespoir confère au propos d’Aragon sa profondeur vraie » (p. 785). Voici qui laisse penser que dans tous les cas, et P. Forest le dit en clair, une biographie est aussi en quelque manière un autoportrait.

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Josette Pintueles, membre de l'Equipe Aragon de l'ITEM, conférence à Poitiers le jeudi 12 novembre. Aragon de Philippe Forest, lecture de Daniel Bougnoux »

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