Sartre et Aragon (1952-1954)
Un moment de compagnonnage
En 1952, la guerre froide mondiale se cristallise en France autour de deux pôles : l’affaire Henri Martin (1950-1953, commencée en 1950 et toujours active) et, au printemps de 1952, l’échec du Parti communiste, du Mouvement de la Paix et de la CGT dans leur action contre la venue en France du général Ridgway (« Ridgway-la Peste », 28 mai et 4 juin 1952).
Dans ces circonstances, autour du thème de la lutte pour la Paix, Sartre répond aux avances des communistes qui, jusque là le critiquaient et même le vilipendaient. Pendant deux années, guère plus, Sartre et Aragon vont agir plus ou moins de concert, chacun de son côté rencontrant des difficultés dans son propre camp et aucun des deux ne perdant de vue son œuvre propre.
Deux puissances intellectuelles et politiques, que tout sépare par ailleurs (les origines, la formation, les expériences politiques, le genre de notoriété…), cherchent à se coordonner, non sans malentendus — cela se terminant par un échec.
Voici l’ordre que je suivrai :
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Le volet Henri Martin
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Les événements du printemps et de l’été 1952
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Le congrès des peuples pour la Paix, Vienne, décembre 1952
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Les négociations, interactions et enjeux dans la relation entre Sartre et Aragon
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Développement et conclusion : des enjeux d’écrivains
I.Le volet Henri Martin
Dix ans après les faits, dans son « Merleau-Ponty vivant », l’article paru en octobre 1961 dans Les Temps modernes en hommage à l’ami disparu, Sartre raconte les premiers contacts de 1952. Cela sans oublier les insultes passées :
« Des communistes vinrent me voir à propos de l’affaire Henri Martin. Ils tentaient de réunir des intellectuels de tout poil, lustrés, visqueux ou lubriques pour la porter devant le grand public. […] Nous décidâmes d’écrire un livre sur l’affaire et je partis pour l’Italie ; c’était le printemps. »
Donc l’initiative appartient au PC et à propos de l’affaire Henri Martin, laquelle représente, aux yeux du Parti, une excellente occasion de lutte contre l’impérialisme français et occidental, en conjuguant autour d’un personnage emblématique les possibilités de rassemblement : masses populaires, chrétiens progressistes, gauche non communiste, intellectuels… Pour ce faire, le Parti a mobilisé l’un de ses dirigeants historiques (André Marty, qui sera bientôt écarté de toutes ses responsabilités, pourtant, entre septembre et décembre 1952), son appareil d’organisations de masse (CGT, Mouvement de la Paix, Secours populaire français, comités ad hoc…), sa presse (depuis les organes de province jusqu’à Ce soir, Les Lettres françaises et bien sûr L’Humanité).
Dans cette démarche de certains communistes, non nommés (« des communistes »), apparemment, Aragon n’est pas encore impliqué.
Sartre se mettra au travail, un travail de coordination entre de nombreux participants et une œuvre d’écriture, et il en sortira le volume de L’Affaire Henri Martin (Gallimard, parution octobre 1953, pour la vente annuelle des écrivains du CNE).
Trois observations :
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La facture du livre est assez étrange (les pièces hétéroclites et les témoignages d’une sorte de procès, réunis et commentés à mesure par Sartre), et son destin fut malheureux : il ne sortit qu’en octobre 1953, alors qu’Henri Martin était déjà libéré, « pour bonne conduite », depuis un dimanche matin du mois d’août.
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D’autre part, il soutenait une ligne de demande de grâce alors que le Parti exigeait la libération : « Libérez Henri Martin ! »
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L’arrière-fond du livre et de toutes les actions qui vont survenir en cette période, c’est le thème central du PCF, la défense de la Paix. À leur demande et en accord négocié avec eux, Sartre vient sur leur terrain, même si c’est à partir de ses principes, comme il va le dire explicitement et par ailleurs.
II.Printemps et été 1952, les deux lignes
L’événement, ici, ce sont les journées insurrectionnelles du 28 mai et du 4 juin 1952, qui se soldèrent par un échec cuisant du Parti communiste. Immédiatement la question se posa de la capacité du Parti à mobiliser la classe ouvrière et même de sa fonction.
La ligne de Sartre : « Les Communistes et la Paix »
Là encore le moment est raconté à l’occasion du « Merleau-Ponty vivant » de 1961, dans les termes d’une conversion. Il s’agit de la réaction de Sartre aux événements du 28 mai et du 4 juin, qu’il apprend en Italie :
« Les derniers liens furent brisés, ma vision fut transformée : un anticommuniste est un chien, je ne sors pas de là, je n’en sortirai plus jamais. […] Au nom des principes qu’elle m’avait inculqués, au nom de son humanisme et de ses “humanités”, au nom de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, je vouai à la bourgeoisie une haine qui ne finira qu’avec moi. Quand je revins à Paris, précipitamment, il fallait que j’écrive ou que j’étouffe. J’écrivis, le jour et la nuit, la première partie des Communistes et la Paix. »
Trois articles donc, dans Les Temps modernes : n° 81, juillet 1952 ; 84-85, octobre-novembre 1952 ; 101, avril 1954.
Ces articles s’adressent à la gauche non communiste (« chers rats visqueux », Sartre n’oublie pas le contentieux…) et au Parti communiste, pour lui faire des propositions d’unité d’action.
La ligne des deux premiers articles :
1 – Il y a bien eu un échec du Parti communiste le 28 mai et surtout le 4 juin.
2 – Cet échec est dû en petite partie à des erreurs du Parti ou à un choix compréhensible (pour l’avenir, maintenir coûte que coûte la direction du Parti sur le prolétariat), mais aussi et principalement à ce que Sartre appelle « la lassitude » de la classe ouvrière.
3 – Cette lassitude, cet épuisement même sont dus à la politique anti ouvrière (depuis 1848…) et essentiellement malthusienne menée constamment par le patronat et la bourgeoisie. Faute d’avoir pu éliminer physiquement le prolétariat en 1848, ils sabordent le développement de l’industrie et de l’économie françaises pour rendre la classe ouvrière inutile et inexistante.
4 – En dépit de l’échec, le Parti demeure la condition même de l’existence du prolétariat, en tant que son expression et sa direction. Donc la gauche non communiste doit le soutenir, cela sur ses propres bases à elle et non sur les siennes à lui — c’est-à-dire sur des bases authentiquement marxistes (Marx, Engels, Lénine, Trotski…), ce qui revient à dire aux communistes comment être véritablement marxistes. D’où la proposition de l’unité d’action.
Puis, avec le troisième article, l’analyse se perd dans les sables d’une sorte d’histoire économique et politique de la situation actuelle, à quoi l’entraîne la thèse du malthusianisme du capitalisme français : la suite annoncée ne paraîtra pas. Thèse juste, dira Sartre (en 1962 à, puis à la fin de la reprise en volume en 1964), développée au moment même où elle devient erronée…
La ligne des Lettres françaises
Ici il faut retracer brièvement la campagne de l’hebdomadaire pendant le printemps et l’été 1952, avant que la mort d’Éluard (novembre 1952) et celle de Staline et l’affaire de son portrait par Picasso (mars 1953) ne prennent toute la place.
Dès le 23 mai (avant la première manifestation), à travers une pétition d’hommes du spectacle, il dénonce l’interdiction de la pièce de Roger Vailland Le Colonel Foster plaidera coupable, laquelle saluait à sa manière l’arrivée à Paris du général Ridgway.
Le 30 mai (après la première manifestation), ce sont les protestations contre l’emprisonnement d’André Stil, nouveau héros, pour un article de L’Humanité appelant à la manifestation du 23 mai, protestations signées, entre autres, par Marc Beigbeder, Max Favalelli, Robert Kemp, Jacques Lemarchand, Morvan Lebesque, Georges Neveux, Thierry Maulnier, Elsa Triolet. Dans le même numéro, un article d’Aragon, à la une : « Les Egmont d’aujourd’hui s’appellent André Stil », texte tiré ensuite en brochure. Et, sous l’égide du CNE, autres protestations de Lise Deharme, Tristan Tzara, Paul Éluard, Claude Morgan, Roger Vailland, Janine Bouissounouse, Louis de Villefosse, Claude Autant-Lara…
Le 13 juin (après la deuxième manifestation) : « Le silence n’est plus possible », texte de Vercors et Julien Benda. « La patrie en danger » : cinq poèmes d’Aragon, dédiés à Jacques Duclos, nouvel et illustre emprisonné. Et puis, « Le cœur unique de la France » : témoignage de deux prêtres sur la manifestation du 4 juin.
Le 20 juin : « Le silence n’est plus possible. À ceux qui se taisent » de Marc Beigbeder. Prises de position de Gabriel Audisio, Marc Beigbeder, Maurice Druon, Jacques Madaule, Robert Merle, Léon-Pierre Quint, Maurice Rostand, Pierre Seghers, Edith Thomas.
Le 27 juin : continuation de « Le silence n’est plus possible », sur une colonne. Et une lettre au Président de la République, « sur l’initiative de la revue catholique Esprit », signée par trente et une personnalités, entre autres : Claude Aveline, André Bazin, Claude Bourdet, Jean-Marie Domenach, pasteur Dumas, Francis Jeanson, Pierre Kast, Jean Lacroix, Gilles Martinet, Chris Marker, Paul Ricœur, André Stéphane, Vercors, Jean Wahl.
Le 4 juillet : à la une et en très grand titre, un texte très long : « André Stil, prisonnier d’État, à François Mauriac, en liberté provisoire », qui fait réponse à un article de Mauriac dans Le Figaro, jugé ambigu par Stil.
Le 11 juillet : à la une et sous le titre commun « Il y a encore des bastilles » : un article de Jacques Madaule, « Quatorze juillet 1952 » et un autre de Vercors, « À ceux qui ne défileront pas »…
Même si la tension ensuite se calme et si on arrête là cette énumération, on voit bien que la campagne des Lettres françaises porte sur le thème fédérateur des libertés, et non sur la question fondamentale, relevée par Sartre et par toute l’opinion, du leadership du Parti sur les travailleurs. Suivant d’ailleurs la ligne du Parti, la place est largement faite aux chrétiens (à Jacques Madaule par exemple) et aux intellectuels non communistes.
Cependant, dans la lettre des personnalités au Président Auriol, le thème du Parti lui-même et de son rôle dirigeant parvient à passer : « Le Parti communiste a, jusqu’à ce jour, la confiance de plusieurs millions d’hommes qui sont souvent parmi les plus déshérités, et rien ne permet de prévoir qu’il doive prochainement cesser d’en être ainsi. Au contraire, l’actuelle politique du gouvernement inquiète une fraction chaque jour plus considérable de l’opinion qui n’y trouve aucunement l’expression des intérêts du pays non plus que le minimum de garanties dont devrait s’accompagner le choix de certains risques extrêmes. »
Certes, s’agissant d’une publication littéraire, cet accent sur la défense des libertés a quelque chose de naturel. Cependant… le contexte et les choix disent implicitement quelque chose du problème qui oppose déjà Les Lettres françaises à la direction du Parti et, en tout cas, à Lecœur et à son clan dont l’influence prévaut en l’absence de Thorez, soigné en URSS. En général et en principe, le thème des libertés est fédérateur ; mais, s’adressant aux intellectuels, Aragon et l’hebdomadaire, en profitent pour peser, à l’intérieur du PCF, en faveur des intellectuels communistes.
Nous verrons que cette donnée va jouer dans les rapports entre Aragon et Sartre.
III.Le Congrès des peuples pour la Paix, Vienne, 12 au 19 décembre 1952
Ce congrès est un événement fédérateur dans la politique des Partis communistes, en pleine guerre froide et au plus fort de la psychose de guerre qui affole les opinions publiques et les gouvernements. De cette psychose, Sartre donne une idée au moins deux fois. D’abord sur le moment même, dans son Henri Martin, qui évoque une Saint-Barthélemy et une folie :
« Allons-nous faire exprès de devenir fous ? Henri Martin est en prison depuis trois ans, seul et malade ; mais nous sommes beaucoup plus malades que lui. Il a gardé sa volonté, son courage et son intelligence et nous sommes en train de perdre les nôtres. Arrachons les écailles de haine qui nous bouchent les yeux, refusons la peur, la mauvaise foi, le fatalisme, mettons tous nos espoirs dans la Paix : il nous semblera, du même coup, tout à fait insupportable qu’un homme jeune, courageux et sans haine soit persécuté par des jean-foutre pour avoir essayé de combattre la guerre. Car c’est une seule et même chose que de vouloir sa délivrance, la paix et notre guérison ».
Dix ans plus tard, dans son « Merleau-Ponty vivant », il évoque encore cette atmosphère empoisonnée. Mais, quoi qu’il en dise sur le moment et a posteriori, il participa lui-même à cette psychose.
Dans le grand discours que Sartre prononça à Vienne le premier jour du congrès, comme dans l’interview qu’il donna avant le congrès, on voit que, justement, le philosophe entend combattre la peur qui accable les peuples et surmonter l’espèce d’abstraction qui ainsi les sépare. Il veut trouver les lieux et les moyens de recréer une communauté concrète.
Le discours de Vienne est relayé, le 23 décembre 1952, par un autre discours, au Vel d’Hiv, que Les Lettres françaises publient intégralement (1er janvier 1953). Dans l’hebdomadaire, ce deuxième discours est intitulé à la une et sur quatre colonnes « Jean-Paul Sartre : Ce que j’ai vu à Vienne c’est la paix », et continué en page 5 sur les huit colonnes et sur toute la page. Comme le dit le titre, il raconte une vision et « une expérience extraordinaire », que l’orateur compare à celles, pour lui, du Front populaire et de la Libération. Dans une euphorie et une exaltation rares chez Sartre, mais non sans naïveté, celui-ci fait état du moment où les délégués venus de partout ne firent « qu’un seul corps » : vaincues la peur et la psychose de guerre au profit d’une concrétisation, dans tous les sens du mot, ordinaire et dialectique.
Ce sera le moment de la plus grande entente entre Sartre d’une part, et le Parti et/ou Les Lettres françaises d’autre part. On ne peut s’empêcher de penser que Sartre connut alors le bonheur des estrades et la chaleur de ce qu’il appellera plus tard, dans la Critique de la raison dialectique, les groupes en fusion.
IV.Interactions, négociations, enjeux…
À chacun, dans son propre camp, ses difficultés.
Du côté de Sartre. À travers le récit de 1961, on lit qu’il avait bien conscience des difficultés que sa ligne allait connaître dans la gauche non communiste, et notamment dans Les Temps modernes. Et, en effet, à travers la polémique avec Claude Lefort (printemps 1953), puis la démission de Merleau-Ponty (été 1953), puis Les Aventures de la dialectique (1955) par celui-ci ainsi que par la deuxième partie de sa préface pour Signes (1960), on le voit surabondamment.
Quant à Aragon… À partir de 1952, il s’efforce donc de sauver les relations entre les intellectuels et le Parti. C’est ce qui explique la mission de Pierre Daix auprès de Sartre, début 1953, pour tenter de se faire un appui sinon un allié dans cette entreprise périlleuse. Mais Sartre comprend plutôt la démarche de Daix comme une ouverture du Parti lui-même… Ensuite et en particulier, le sabordage de Ce soir (2 mars 1953) et l’affaire du portrait de Picasso réduisent encore l’influence d’Aragon.
(En elles-mêmes, les relations entre Pierre Daix et Sartre mériteraient un chapitre à elles seules, depuis la virulente critique que Daix rédigea contre Les Mains sales pour La Nouvelle Critique (juin 1949) jusqu’à l’admiration dont il fait état fin 1953 à l’égard de Sartre et Beauvoir, en passant par l’article ambigu où il rend compte des Communistes et la Paix (Les Lettres françaises du 28 août 1952) et la « mission » de début 53 auprès de Sartre. Et il faudrait même y mentionner les épisodes où il s’impliqua ou non entre Kanapa et Sartre.)
V.Développer et terminer par les enjeux d’écrivains
En ces années-là, précisément, Aragon, vous le savez mieux que moi, mène une transition difficile entre les romans du monde réel et la future formule de ses récits. Il s’agit précisément d’inventer une esthétique et c’est peut-être bien, dans cette tâche, qui touche aussi à ses engagements politiques, qu’il s’implique le plus.
Quant à Sartre, il croit trouver, dans ce nouveau cours de sa pensée et de son action, l’une et l’autre liées, la trouée dans les problèmes qui l’empêchent depuis au moins le début des années 1950. En ces années-là, Sartre est (ou va être) à l’arrêt dans ses grands chantiers : le projet de morale et le projet d’anthropologie philosophique. Déjà se profilent aussi les apories, philosophiques ou esthétiques, ou la mobilité tenant à un tempérament toujours sollicité par quelque nouveau projet, lesquelles vont l’arrêter dès le début des années 1960, quand tous les grands ouvrages resteront inachevés (comme d’ailleurs « Les Communistes et la Paix ») : le Tintoret (abandonné justement en 1952 et jamais publié qu’en morceaux), la Critique de la raison dialectique, l’autobiographie (Les Mots qui annoncent une suite), L’Idiot de la famille…
Se profile aussi ce qui va l’opposer à Lévi-Strauss, Foucault et le structuralisme : l’avènement d’une pensée qui nie l’Histoire et la philosophie elle-même.
C’est ici qu’il faut revenir sur L’Affaire Henri Martin. 1952, c’est aussi l’année du Saint Genet comédien et martyr. En regard de Genet, l’enfant volé et révolté, Sartre croit avoir trouvé dans Henri Martin l’enfance d’un héros entièrement transparent à lui-même, aux autres et à l’Histoire, une enfance qui ne serait pas celle d’un chef… Ce qu’il va demander aux communistes de faire (considérer la famille et l’enfance des hommes), il pense l’avoir au moins réalisé dans le Saint Genet et esquissé en ces six pages du début de son Henri Martin, à la fois éblouissantes et, en quelque sorte, caricaturales de sa méthode et de sa philosophie.
En ces deux années de 1952-54, il vit un rêve qu’il croit réalisé : surmonter dans l’action (dans une participation décisive à la lutte des classes) à la fois les malheurs d’une solitude et les apories de sa pensée. Puis le malentendu, les illusions et l’échec deviennent manifestes.
Bibliographie succincte
Aragon, Le Neveu de Monsieur Paul, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1953
Aragon, La Mise à mort, Paris, Gallimard, 1965
Aragon, Blanche ou l’oubli, Paris, Gallimard, 1967
Bernard Leuilliot, Séminaire sur Le Neveu de Monsieur Paul, 1999, site de l'ERITA
Jean-Paul Sartre, L’Affaire Henri Martin, commentaire de Jean-Paul Sartre, textes de Hervé Bazin, Marc Beigbeder, Jean-Marie Domenach, Francis Jeanson, Michel Leiris, Jacques Madaule, Marcel Ner, Jean Painlevé, Robert Pinto, Jacques Prévert, Roland de Pury, Jean-Henri Roy, Vercors, Louis de Villefosse, Paris, Gallimard, 1953.
Henri Martin, Quelques souvenirs du siècle passé…, Pantin, Le Temps des Cerises, 2009
Alain Ruscio (dir.), L’Affaire Henri Martin et la lutte contre la guerre d’Indochine, journée d’études de janvier 2004, Pantin, Le Temps des Cerises, 2005
Pierre Campion, « Selon Sartre : les enfances Henri Martin », à paraître dans Les Temps modernes, mai 2013
Jean-Paul Sartre, Saint Genet comédien et martyr, Œuvres complètes de Jean Genet I, Paris, Gallimard, 1952
Jean-Paul Sartre, Critique de la raison dialectique, Paris, Gallimard, 1960
Jean-Paul Sartre, Situations, IV. Portraits, Paris, Gallimard, 1964
Jean-Paul Sartre, Situations, VI. Problèmes du marxisme, 1, Paris, Gallimard, 1964
Jean-Paul Sartre, Situations, VII. Problèmes du marxisme, 2, Paris, Gallimard, 1965
Pierre Daix, J’ai cru au matin, Paris, Robert Laffont, 1976